EHS
ARTE: Strahlen und die Wissenschaft vom Risiko vom 22.07.2009
Das unsichtbare Risiko
A propos de moi
A l’âge de 10 ans, j’ai fait mapremière expérience avec la radiocommunication. J’avais épargné mon argent de poche pour acheter deux talkies-walkies et la possibilité de communiquer sans fil me fascinait tellement que j’ai immédiatement recommencé d’épargner pour un appareil avec une portée plus longue. A l’âge de 12 ans, j’y étais arrivé : j’ai inauguré ma première station radio avec une portée d‘environ 30 kilomètres. Mais peu après, cela aussi ne me suffisait plus. J’ai appris d’un ami qu’il était possible de passer, en tant que radioamateur, un examen de service de radio à la poste fédérale allemande de l’époque. Quand on y réussissait, on recevait alors l’autorisation d’envoyer des messages par radio dans le monde entier. Ma décision a été prise soudainement, je devais cependant attendre jusqu’à ce que j’eusse atteint l’âge minimum de 14 ans. J’ai profité de ce temps-là en acquérant plus d’expériences dans le monde de la radiotechnique et l’électrotechnique. Le meilleur exemple pour mes ambitions techniques, c’était la transformation qu’a subi mon vélo. Quand j’ai finalement passé l’examen, j’y ai réussit la première fois.
A partir de ce moment-là, je possédais une licence de radioamateur et je pouvais, théoriquement, émettre des messages par radio dans le monde entier. A l’époque, je ne disposais cependant pas des moyens financiers pour acheter les appareils qu’il aurait fallu pour cela, donc j’ai de nouveau commencé à épargner. En vue d’atteindre mon but plus vite, j’ai brigué plusieurs emplois, ce qui m’a, entre autres, donné la possibilité d’installer des téléphones de voiture pendant mes loisirs. Cela me faisait bien sûr beaucoup de plaisir, et de plus, j’avais toujours à faire avec les derniers modèles de téléphones portables. Il est vite devenu évident que c’était mon truc, alors je suis entré à l’âge de 16 ans en apprentissage d’électronicien de communication dans le secteur de la radiotechnique. Pendant ma dernière année d’apprentissage, j’ai demandé une licence et j’ai fondé à l’âge de 18 ans ma propre entreprise. Au début, je vendais des téléphones mobiles et les premiers portables. Plus tard, aussi des systèmes RNIS. La demande était élevée, donc nous nous sommes rapidement agrandis. Quand j’avais 20 ans, j’employais déjà 20 salariés. Moi même, je rendais surtout visite à la clientèle, et par conséquent, j’utilisait fréquemment les téléphones de voiture et le portable. On appelait ma voiture « l’hérisson » parce que j’avais fixé entre sept et quinze antennes sur son toit, selon ce que j’étais en train de tester. Ce sobriquet était assez convenable, car j’y avais installé tout ce qui était techniquement possible à l’époque. Il y avait un téléfax ainsi qu’un accès Internet mobile. Toutefois, ce dernier était très lent, comparé à notre époque, et il n’était pas aussi important, comme la plupart de la communication se déroulait par fax ou téléphone. Je ne réfléchissais jamais aux conséquences possibles de la radiotechnique, car je pensais que si c’était dangereux, ce serait certainement interdit.
Seulement en ce qui concernait l’introduction des réseaux de téléphonie numérique mobile sur couverture européenne, des médecins et des techniciens aux alentours de chez moi me mettaient toujours en garde contre la radiotechnique numérique, en disant qu’il n’y avait pas d’épreuve scientifique qu’elle était sans risques. Bien que j’aie entendu cela assez souvent, je continuais à téléphoner avec mon portable sans penser à mal. Et tout se passait bien pendant beaucoup d’années, jusqu’au moment que j’ai commencé à être déconcerté dès que j’avais téléphoné. D’abord, je ne voulais pas l’admettre et je me suis fait subir plusieurs tests. Par exemple, j’ai renoncé complètement au portable pendant quelques jours pour voir s’il y avait un rapport avec ma concentration ou non. Et effectivement, aux jours où je renonçait à mon portable, j’arrivais à me concentrer beaucoup mieux et à être plus performant qu’aux jours où je l’utilisait. J’ai fait ces essais au cours de plusieurs semaines jusqu’à ce que j’aie dû avoué qu’il y existait une nette relation. J’ai pris la décision de restructurer l’entreprise de telle sorte que nous pouvions travailler sans portables. Cela s’est passé très bien, et grâce à quelques optimisations, nous avons réussit non seulement à supprimer les portables complètement, mais aussi à augmenter notre productivité et le chiffre d’affaires.
Malheureusement, les portables s’imposaient de plus en plus et on implantait toujours plus d’antennes-relais. J’ai ainsi appris ce qu’il veut dire de téléphoner passivement. Chaque fois que quelqu’un téléphonait près de moi, j’avais exactement les mêmes symptômes comme si je téléphonais moi-même. En conséquence, il me fallait trouver des possibilités d’éviter ces situations. Au début, ce n’était pas très difficile, comme il n’y avait pas encore de réception du portable dans la plupart des immeubles, et on devait toujours sortir pour passer un coup de fil. A cause d l’extension du réseau croissante, j’avais de plus en plus de difficultés, et mon état physique s’aggravait chaque fois que je m’approchait d’un transmetteur. En 2002, tout a atteint son apogée à l’aéroport de Francfort où j’ai subi un effondrement total. J’étais en train de prendre mes bagages du tapis roulant quand j’ai soudain eu des troubles visuels, suivis d’arythmies cardiaques et de troubles du langage. J’ai été hospitalisé et les médecins ont tout consigné en détail. C’était l’exposition au rayonnement micro-ondes élevé produit par les nombreux transmetteurs dans l’aéroport qui avait causé mon collapsus. Je me suis vite rendu compte que je ne pouvais pas continuer à vivre comme avant. Quand je suis sorti de l’hôpital, j’ai essayé de me remettre à la maison, mais sans succès. Dès que je me sentais assez fort, je me suis rendu dans les bois en voiture. J’y ai passé la nuit tant bien que mal sur la banquette arrière. Et c’était à peine croyable, mais après deux jours dans la forêt, je me sentais tellement redressé que j’étais capable d’aller au bureau et de reprendre mon travail le troisième jour. Le soir, j’ai emporté tous les appareils de mesure que mon entreprise possédait, et j’ai constaté qu’il n’y avait effectivement pas de couverture réseau pour les portables ni de réception de télévision, et que la réception de radio était très faible. Comme je n’arrivais justement pas à croire que des systèmes radio avaient un tel impact sur mon corps, j’ai recommencé ce genre de tests plusieurs fois. Il devenait de plus en plus évident : les radiations numériques ne conviennent pas aux systèmes biologiques. J’ai décidé d’examiner cela de plus près, et au cours des années, j’ai trouvé de nombreuses études attestant ma théorie. De plus, j’ai fait la connaissance d’autres personnes concernées. Au début, il s’agissaient surtout de techniciens, d’ingénieurs et du personnel des transmetteurs. Mais au fil des ans, de plus en plus de personnes n’ayant rien à faire avec la technique se sont mêlées à nous. Pourtant, toutes avaient quelque chose en commun : elles vivaient près d’un transmetteur ou elles avaient, sans le savoir, un propre transmetteur dans la maison, par exemple sous forme d’un téléphone sans-fil DECT ou/et un accès Wi-Fi. Pour faire circuler ces connaissances, j’ai commencé à tenir des conférences publiques et de prévenir mes concitoyens ne se doutant de rien.
En vue de réfréner la déperdition de mes forces, j’ai acheté une caravane dans laquelle je pouvais vivre dans les rares zones blanches d’Allemagne. Ainsi, j’ai la possibilité de me remettre pour rentrer au moins un certain temps dans des zone irradiées. Je porte toujours mon costume de radioprotection quand je quitte la zone blanche. A cause de l’extension rapide du réseau et l’évolution de ma maladie qui cela entraînait, je n’était plus capable de diriger mon entreprise. J’ai dû licencier tous mes employés et cesser l’activité commerciale. Je vie de ce que m’offrent mes amis et les gens qui souhaitent me soutenir. Malgré ces circonstances, il est très important pour moi de faire tout mon travail bénévolement. Ce sont notamment les enfants et les ados qui me tiennent à coeur, parce que maintenant, ils se servent le plus de ces technologies dangereuses et parce qu’ils tombent de plus en plus souvent malades sans savoir que leur portable adoré en est la cause. J’investie la plupart de mes forces restantes dans le travail d’information aux écoles. En second lieu, je lutte pour la préservations des dernières zones blanches pour permettre aux personnes souffrant de l’irradiation de mener une vie digne d’un être humain. Beaucoup de personnes pourraient continuer à exercer leurs métiers si elles pouvaient déménager assez tôt. De plus, la charge qui pèse sur les familles des personnes concernées serait plus facile à assumer pour tous. Cette association regroupe des électrosensibles et ceux qui ne veulent pas être exposés aux radiations nocives. On y a également besoin de toute sorte de soutien et d’aide. Vous trouvez d’informations supplémentaires quant à ma vie et mon travail sur ce site Internet.